D’après « Blanche Neige » des Frères Grimm

 

 

 

 

 

 


©2eaux

Création : le 7 octobre 1985 au Théâtre de la Balsamine (Bruxelles)

Nous travaillons peu à partir du texte original, mais plutôt sur les archétypes que transporte le conte.
La structure narrative n’est pas linéaire, mais éclatée, construite sur une accumulation de moments : recherche de climats, de rythmes... Un spectacle en forme de chœur, à voix multiples.

 

Distribution :

 

Interprétation : Jo Deseure, Pierre Dherte, Florence Madec, Layla Nabulsi
Mise en scène : Xavier Lukomski
Assistanat : Christine Delmotte
Son : Virginie Jortay
Décor : Mario Garzanetti
Costumes : Janine Eichenberger
Lumières : Vincent Longemare
Production : Théâtre des 2 Eaux, Théâtre de la Balsamine, avec l'aide de la Communauté française - Service des Arts de la scène

 

Presse :


QUAND LE THÉÂTRE RÈGLE SON CONTE À BLANCHE-NEIGE
«... En matière d'images théâtrales actuelles, les références pleuvent.  Avec un sens très net de la scène et de sa magie, particulièrement lorsque la réalisation exploite les données même du conte.  Belles idées, cette balançoire, trône fragille et vacillant, ces lourdes bottines roses que chausse la Reine pour entamer sa danse de mort, cette scène que droites et pointillés transforment en un lieu abstrait, carrefour de toutes les géométries.   Xavier Lukomski, qui signe sa première mise en scène, a le sens de la rigueur.  Il sait aussi choisir ses comédiens.  Jo Deseure est la Reine triomphante, terrible, agonisante, séductrice, la figure tragique autour de laquelle le spectacle se concentre. Ingénue perverse, sensuelle, Florence Madec prête son regard naïf et trouble à l'instututrice.  Pierre Dherte joue avec flegme un play boy de supermarché, un Zorro de pacotille! »
Marianne Hendrickx - Le Soir - 8 octobre 1985

«Le conte de Blanche-Neige éclate et fuit la narration.  L'histoire des frères Grimm vit par bribes en voix off ou dans la bouche des personnages.  Sa trame déstructurée accueille des extraits de Shakespeare (le roi Lear), de Victor Hugo (la Conscience), de discours politiques...  Le tout semble s'organiser autour de la silhouette de la reine détentrice de pouvoir et courtisée, puis vieillie et abandonnée. »
C.D. - La Libre Belgique - 9 octobre 1985

« Un jeu d’acteur excellent donc, une mise en scène ingénieuse et riche d’idées »
C. Le B. - La Dernière Heure - 8 octobre 1985

« Ironique mise en scène, sur quelque carte du tendre, où se font et se défont les constellations de l’espérance, de la peur, de l’atroce et du dégoût. Une vraie danse de la mort. Incarnée. Colorée. »
R.H. - Le Quotidien du médecin - octobre 1985